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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:54

De retour chez Claudine, nous faisons un compte à Patrick qui voulait tout savoir. Moi, je ne savais pas trop quelle décision prendre, le fait d’être réopérée pour être mieux appareillé étant tentant bien sur, mais repasser par plein d’épreuves à nouveau me faisait froid dans le dos. Et le fait de redescendre en famille dans le Lot et Garonne, me coupera complètement l’envie de revenir sur Paris. Patrick me fit comprendre que je pouvais prendre des avis à droite et à gauche pour peser le pour et le contre, mais que de doute façon je serai la seule à prendre la décision. Il me connaissait déjà bien, et lui il avait bien compris aussi que je mettais dans la balance, que le fait d’être opéré sur Paris, cela les impliquait pour la suite. Sur cette longue soirée de méditation, nous allons nous coucher, en pensant que la nuit porte conseil et que demain il fera jour !

Le lendemain matin, au petit déjeuner, je précise à Claudine, que ma décision est prise et que je ne rentre pas à la maison. Dans la matinée, le rendez_vous est pris avec le professeur et l’opération programmée pour le lundi matin. L’esprit « presque » tranquille, nous passons un week-end agréable, ou jamais il n’a été question de l’opération, même si quelques fois j’y pensais un peu, certainement eux aussi, mais ils faisaient en sorte de ne jamais aborder le sujet.

Lundi matin, ils m’accompagnèrent à l’hôpital. Arrivé dans le service du professuer, j’ai eu des frissons dans le dos, de revoir ce genre d’endroit, mais c’était reparti, et il n’était pas question de faire marche arrière.

Devant aller au travail Patrick nous quitte, sans auparavant m’avoir souhaité courage. Claudine reste avec moi jusqu’au départ pour le bloc opératoir. Elle me rassure en me disant qu’elle sera là à mon réveil.

On vient me chercher, et commence le défilé dans ce labyrinthe de couloir, allongée sur le brancard, comme beaucoup je regarde défilé les néons au plafond m’évitant de trop penser. Nous arrivons dans une salle pour nous préparer à l’opération, et ou il y avait déjà plusieurs personnes qui attendaient leur tour.

Une infirmière s’approche de moi, me dit quelques mots pour me rassurer, me met la perfusion, em prévenant que l’allais m’endormir bientôt. Et plus rien.

Quelques temps après, on me ramène à la chambre, toujours un peu dans les vape, comme promis j’entend la voix de Claudine. J’essaie d’ouvrir les yeux pour la voire, mais ils sont encore trop lourd, j’ai du mal, l’anesthésie fait encore sont effet. J’attends un moment, et au bout d’un long effort je vois Claudine, assise près de moi. Je n’avais pas encore assez de force pour parler, je croise son regard, ces yeux bleus me fixe, elle ne disait rien, mais ça en disait beaucoup.

Je ressenti une faible douleur à la jambe droite, je regarde, et je vois un pansement sur la cuisse, et ma jambe est ficelée dans une atèle. Je ne comprends pas très bien pourquoi .

Le chirurgien arrive et me fait un compte rendu. Il m’a redressé la jambe, bloquer la cheville, et pratiqué l’amputation du pied. Pour que je souffre pas trop, il m’a mise sous morphine.

Après son départ j’arrive à demander à Claudine por combien de temps je suis là ? Elle répond, pour une bonne quinzaine de jours, et qu’ensuite et pourrai rentrer à la maison. Sur ce elle me quitte pour retrouver Patrick, en me prévenant qu’elle repassera le lendemain avant d’aller travailler. Quant à moi, elle me conseille de bien me reposer.

Comme son cœur est grand et pur, elle ne pense pas à ce moment là le bien moral qu’elle me fait en étant à mes cotés pendant cette nouvelle épreuve

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commentaires

A
Quelle joie de se sentir soutenu dans des moments comme ceux la :)<br /> Le soutien est le meilleur des remède ..Continu gros bisous
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