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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 13:38

Pendant ma visite, je me rends compte des efforts qu’il va me falloir fournir. Une semaine passe tranquillement, le lundi suivant, le kiné, me propose de commencer la rééducation en salle. Ca ne me déplaisait pas, j’allais enfin pouvoir rencontrer les prothésistes.

La rééducation avait lieu le matin et l’après midi, je ne marchais toujours pas, mais je me battais, mon objectif étais de me préparer à recevoir mes prothèses. Le kiné,que j’appelle Nono, me prévient que le lendemain j’ai un rendez-vous avec le docteur des amputés pour fair une demande de prothèse de rééducation, je me dis « génial, une jambe ». Le lendemain, à la visite, les prothésistes examinent les moignons, me parlent dans leur jargon technique que je ne comprends pas. Pour eux, les moignons ont la possibilité d’être appareillés. Moi je les écoute, et je devine pas vers quelles nouvelles douleurs je vais encore devoir faire face. Quelques jours plus tard, Nono, m’emmène pour faire un moulage du moignon en préparation de la prothèse.

J’étais contente, ma ça n’allait pas durer.

Lors de la remise de la prothèse je me suis mise à pleurer voyant une emboiture en plâtre visée sur un tube en fer, et un  pied, voilà avec quoi il fallait que je marche sans parler du pied gauche qui ressemblait à une patte de cheval. Cela ma découragée et ma remise face a une réalité qui allait être un combat.

J’ai quittée la salle de rééducation sans rien dire et je suis montée dans ma chambre , je me suis câler dans le lit et le moral était descendu au plus bas. A ce moment là j’ai eu une pensée pour Marion, elle qui était toujours au près de moi dans les moments difficiles.  Alors je me suis emparé de Teddy que j’ai serré très fort contre moi, et me suis endormi.

L’arrivée de l’infirmière chef me tire de mon sommeil. L’ambiance n’était pas tout à fait la même qu’à l’hôpital.

«  qu’est ce que vous faite au lit ? me dit elle.

«  je me repose, lui répondis je.

« mais, vous ne devez pas être en salle de rééducation ?, questionna t-elle.

«  je n’en ai pas envie ! que je lui répond.

Je reçu l’ordre de descendre en salle, sinon elle appelait le kiné. Sur ce contact un peu rude, je compris bien plus tard, qu’en fait les bousculait les gens surtout dans leur intérêt. Je sort de mon lit, je m’assois sur le fauteuil, et je part vers la salle de rééducation. Non est là, il m’attend , il s’approche de moi, voit que je n’ai pas trop la pêche pour faire une autre tentative avec la prothèse.

Nono tente de m’encourager, mais je lui réponds ;

« je n’ai plus de jambe et tu veux que je remarche, j’ai le moral à zéro »

A ce moment j’aurai voulu appuyer sur un bouton pour revenir en arrière……mais on était pas dans un film ! Impossible, il faut encore et encore avancer, toujours plus facile à dire qu’à faire. Combien de fois Patrick, me l’a répétée cette phrase !

Nono me propose au moins d’essayer de remettre cette prothèse, vilaine, mais temporaire. Faire quelques pas avec histoire de voir comment je me sent, et si ça n’est pas concluant, il s’engage à en faire faire une à sa façon. On reporte donc la tentative au lendemain. En sortant de la salle, je rencontre des gens qui marchaient justement avec le même genre de prothèse. Curieuse, et intéressée, j’entame la conversation, en les questionnant. Quel genre de sensation ressentent ils avec ces prothèses. Aimablement quelqu’un s’assoit et prend le temps de commencer une discussion, pleine d’explications et enrichissante pour moi.

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commentaires

A
ALLER CHANTAL,ALLER CHANTAL,ALLER.....!!!!!<br /> Ne lâche rien et continu :D
Répondre
A
va tu arrêter de faire la fête et nous écrire la fin bon diou...!!!continu c super :D
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